Le lundi 5 juin dernier, s’est tenue la Journée de la Fondation au FIAP, dans le 14e arrondissement de Paris, destinée aux professionnels de la Fondation.
Comme chaque année, cette journée est divisée en deux temps : un thème général le matin en plénière suivi de plusieurs ateliers spécifiques l’après-midi. Cette année, le thème traité était la « narrativité », qui a commencé avec l’histoire de Jacques-Joseph Grancher, le fondateur de l’Oeuvre Grancher, à l’occasion des 120 ans de notre Fondation.
Retrouver le fil de son histoire : la narrativité
S’en est suivi la conférence de Marie-Camille Genet (docteure en psychologie) intitulée « Retrouver le fil de son histoire : la narrativité ». Celle-ci était abordée sous l’angle des liens d’attachement et de l’étude des interactions. Dans l’après midi, 4 ateliers ont été proposés :
- Atelier 1 : Album de vie
- Atelier 2 : Le dossier de l’enfant
- Atelier 3 : L’expression et la participation de l’enfant en tant que sujet de son histoire.
- Atelier 4 : Parcours de l’enfant et rapport A (h)auteur d’enfant
Le troisième atelier était animé par les Copil’hôtes.
L’atelier s’est déroulé sous forme de questions/réponses avec le public. L’enfant peut-il connaître les motifs de son placement ? La réponse apportée varie en fonction de l’âge de l’enfant et de son degré de maturité. La consultation du dossier par l’enfant est un droit qui suppose un déclic pour l’enfant et éventuellement la nécessité d’y revenir à plusieurs reprises. L’enfant accueilli peut avoir des difficultés à accepter de partager son histoire à toute l’équipe. Il y a des craintes et des angoisses chez l’enfant qu’il s’agit d’accompagner. Le placement ne définit pas non plus toute l’identité d’un enfant ou d’un adolescent. Au final, un échange intéressant sur les perception de chacun sur le placement en famille d’accueil et sur l’importance de respecter le choix de l’enfant sur lecture de son dossier.